Son histoire

QUI A RÉALISE CE CHEF D’ŒUVRE

INSTRUMENTAL

 

 

 

 

 

 

– Charles DIDIER-VAN CASTER  –

(Raon l’Etape 1852 – Nancy 1906 )

Sans lien de parenté avec les facteurs d’orgues DIDIER , Charles DIDIER est né à Raon l’Etape en 1852. Il a été placé en apprentissage à l’âge de quatorze ans chez JAQUOT-JEANPIERRE à Rambervillers. Il y gravit tous les échelons et fut même associé de 1879 à 1894 à Théodore JAQUOT sous la raison sociale “JAQUOT-JEANPIERRE et Cie”.

En 1879 il épousa Louise Van Caster de Raon l’Etape. DIDIER se brouilla avec son associé et fonda en 1894 sa propre entreprise à Nancy. Il utilisa le nom de son épouse pour se différencier de ses concurrents vosgiens. La maison prit le nom de “Charles DIDIER-VAN CASTER”.

Il emmena avec lui Forget, l’un des meilleurs ouvriers de Jaquot et racheta l’entreprise Jean BLESI. Il mourut subitement à Nancy en 1906. La maison fut reprise par le suisse KHUN de Männerdorf, sous la raison sociale “Maisons Didier-Van Caster et Kuhn réunies”.

La maison Charles DIDIER-VAN CASTER prospéra mais ne travailla que très peu dans les Vosges.

Certaines réalisations dans les Vosges…

1903 : CHATEL sur MOSELLE , petit séminaire, orgue neuf

1906 : BAN DE LAVELINE , transfert de l’orgue MERKLIN des Ursulines d’Arras.

Donc l’Orgue de VARANGEVILLE serait de fin du XIX et début du XX siècle

DE TYPE POSITIF.

Il a été inauguré le 25 juin 1904 par Auguste KLING organiste

de St Epvre à Nancy.

L’instrument n’a subi aucun relevage, restauration ou transformation depuis son inauguration sauf l’installation du ventilateur électrique

L’orgue est un instrument à vent multiforme dont la caractéristique est de produire les sons à l’aide d’ensembles de tuyaux sonores accordés suivant une gamme définie et alimentés par une soufflerie. L’orgue est joué majoritairement à l’aide d’au moins un clavier et le plus souvent aussi d’un pédalier.

Il existe une autre catégorie d’instruments populaires appelés orgues mécaniques car l’émission sonore est assurée par des tuyaux ou flûtes, mais l’activation se fait par un système automatique de reproduction (cylindres, cartons, mémoire électronique). Certains de ces orgues disposent aussi d’un clavier ou d’un pédalier plus ou moins étendus.

L’orgue se distingue de tous les autres instruments de musique par un certain nombre de caractéristiques qui le rendent à la fois unique en son genre et exceptionnel par bien des aspects.

Il peut être monumental, aussi grand qu’une maison de plusieurs étages (hauteur maximale du buffet du Positif de dos : 2,70 mètres ; hauteur maximale du buffet du Grand Orgue : 7,50 mètres, en vue de face ; tous deux réalisés en chêne massif).

Sa tessiture est la plus large de tous les instruments et englobe celle de tous les instruments. Un orgue de dimension moyenne comporte généralement des jeux allant du 16 pieds de Roy, soit 5,28 mètres, au 1 pied de Roy, soit 33 centimètres (les petits tuyaux de montre), ce qui lui donne une tessiture allant de 32,7032 Hz (premier ut grave du jeu de 16 pieds) à 16 744,0384 Hz (fréquence produite par la note la plus aiguë d’un larigot ou deux rangs de mixtures).

DIFFÉRENTS TYPES D’ORGUES EXISTANTS

Plus que pour tout autre, les caractéristiques peuvent varier considérablement d’un instrument à l’autre :

  • caractère portatif des plus petits instruments (orgue bible ou orgue RÉGLABLE , orgue PORTATIF), éventuellement transportable des orgues coffres et orgue POSITIF(que l’on pose), ou fixe des grands instruments d’église ou de concert ;nombre et étendue des claviers (de un à sept) ;
  • existence – ou non, type et étendue d’un PÉDALIER ;nombre et nature des jeux (ou registres) de 1 à plus de 400 par instrument ;
  • harmonisation, adaptée au lieu (salon, auditorium, salle de concert, église, cathédrale) et au style (tempérament) ;
  • type de transmission, ou de tirage des notes
  • et des registres (mécanique, pneumatique,
  • tubulaire, électromagnétique, électropneumatique…).

ORGUE de chœur cathédrale de Moulins

 

 

ORGUE POSITIF (posé au sol et démontable)

 

 

 

 

Description générale et fonctionnement

Quelle que soit la taille de l’instrument, l’orgue est composé des éléments suivants :

  • la CONSOLE, regroupant claviers et commandes ;
  • la SOUFFLERIE, regroupant réservoirs et production de vent ;
  • le SOMMIER, permettant l’accès du vent aux tuyaux ;
  • la TUYAUTERIE, englobant le matériel sonore.

Ces éléments peuvent être regroupés en totalité ou en partie dans un meuble appelé BUFFET . Il peut y avoir plusieurs buffets distincts. Dans une salle de concert, le buffet d’orgue est positionné derrière les places des autres instrumentistes de l’orchestre, mais également en tribune. Dans les églises, le buffet peut être situé à différents endroits, plus ou moins favorables à l’acoustique :

Le sommier :

C’est le cœur de l’instrument car c’est lui qui fournit l’air sous pression aux tuyaux sonores en fonction des touches actionnées et des registres sélectionnés par l’organiste. Le sommier est la partie la plus délicate de l’orgue, car il doit assurer une distribution parfaite et équilibrée du « VENT » (air sous pression) venant de la soufflerie et la distribuer aux registres sélectionnés, sans fuites d’air qui pourraient faire ” corner l’instrument “, c’est-à-dire faire parler certains tuyaux même quand les touches ne sont pas enfoncées. L’étanchéité doit en être parfaite, ainsi que l’« attaque » des notes.

Le vent arrive à la partie inférieure du sommier dans une sorte de caisson étanche (LA LAYE) dont il peut sortir par des soupapes actionnées par l’organiste. La tige qui tire une soupape pénètre dans la laye au travers d’une BOURSETTE en cuir très souple qui assure l’étanchéité tout en permettant le mouvement.

Lorsqu’une soupape s’abaisse, l’air pénètre dans un autre espace, la GRAVURE, qui dessert l’ensemble des tuyaux correspondant à la note sélectionnée. La gravure est surmontée de bas en haut :

  • par une TABLE percée de trous en face de chacun des tuyaux ;
  • par les REGISTRES, planchettes de bois allongées et percées de trous qui coulissent sur la table, perpendiculairement à la gravure ;
  • par une CHAPE comparable à la table, et qui supporte la base des tuyaux.