Mais qui est Saint GORGON

Gorgon ou Gorgonius est un saint martyr romain de l’époque de Dioclétien.

Saint Gorgon naquit à Nicomédie. Officier de la maison de l’empereur Dioclétien, il convertit à la Foi du Christ, avec l’aide de Dorothée, son collègue, l’Impératrice et sa fille ainsi que tous les serviteurs du palais impérial.Favoris de l’empereur Dioclétien et officiers de sa garde, ils refusèrent de renier le Christ.

Ils furent torturés et mis à mort, dans les premières années du IVe siècle.

Nous devons à Eusèbe de Césarée, leur contemporain, la réalité de leur martyre, semblable à bien d’autres habituellement employés pour obtenir le reniement des chrétiens: suspendus au chevalet, leur peau est arrachée par des onglets de fer.

Puis les bourreaux les avivent avec du sel et du vinaigre.

Enfin, ils sont lentement pendus pour être étranglés jusqu’à la mort. Ils reposent à Rome, au cimetière ‘Aux deux lauriers’ sur la voie Labicana.

Ils furent mis à mort en même temps que saint Théodore à Nicomédie, en 303.

Plus tard on inhuma le corps de saint Gorgon à Rome sur la voie Latine, et de là on le transféra dans la Basilique de Saint-Pierre.

Dans l’église du monastère de Sainte Marie et Saint Gorgon, construit vers le Ve siècle, sur l’île de Gorgone, en mer Tyrrhénienne, les reliques de Saint Gorgon étaient aussi vénérées, comme l’atteste Rutilio Namaziano, dans son « De Reditu suo ».

Ses reliques sont ramenées de Rome en 766 par Chrodegang de Metz, pour illustrer l’abbaye de Gorze, qu’il avait fondée peu avant près de Metz.

Des écrits hagiographiques sont rédigés à Gorze au dernier tiers du Xe siècle : Un Panégyrique et des Miracles dont celui de VARANGEVILLE (Meurthe-et-Moselle).

Quelques-unes de ses reliques sont transférées à l’abbaye de Saint Arnould de Metz au XIe siècle et à l’abbaye de Cluny, à partir de laquelle son culte se répand en France.

On l’invoque contre les maladies nerveuses et les rhumatismes. Il est fêté le 9 septembre.